Carnet de route
A Pâques, tous aux sommets !
Le 14/04/2023 par Colette Amaré
Le manque de neige versant sud des Pyrénées, compromet notre traditionnel circuit autour de Goriz. Mais un inespéré plan B se profile « et si on skiait local ?». L'enneigement dans le massif du Néouvielle est correct, la piste au dessus du plateau de Lienz est ouverte et nous trouverons gite et couvert au refuge de la Glère.
En quelques heures, on reconstitue un groupe et comme le portage des skis incommode certains, nous voila partis ce samedi, 4 skieurs et 4 raquettistes pour faire les mêmes courses.
Un dimanche ensoleillé, journée idéale pour aller jusqu'au pic du Néouvielle, on passe la brèche de Chausenque dans des conditions correctes ; une montée en skis pour mettre quelques mètres avant le passage, les crampons. Sur l'autre versant, une trace régulière nous mène sans difficulté jusqu'au pied de l'arête sommitale ou nous cramponnons pour aboutir au sommet. Le temps ne compte plus, on savoure nos encas, on admire les massifs et sommets bien abrités du vent, assis sur la grande dalle rocheuse.
Mais le sommet est aujourd'hui très convoité et pris d'assaut. C'est sur un véritable chassé croisé et on redescend prudamment récupérer nos skis. A notre plus grand bonheur, on se retrouve seuls sur l'immense pâle scintillante en neige de printemps et comme attirés par le lac d'Aubert qui se déroule à nos pieds, on skierait sans fin, … à en oublier de bifurquer pour rejoindre la brèche Chausenque.
Pendant ce temps nos vaillants raquettistes, s'engagent sur la pente sommitale du Pic du Néouvielle. On se retrouve tous au refuge à 18h, satisfaits de la journée, on apprécie la bière et les œufs de Pâques.
Le lendemain matin, on aurait pu chanter « Le lundi au soleil ! » car les nuages étaient annoncés. Alors sans l'ombre d'une hésitation, nous partons tous saluer le Turon du Néouvielle par son tracé classique. Passé le col de Coume Estrète, plutôt que de traverser, on décide de grimper au plus direct crampons-piolet. Une belle ascension qui méritait une pause tout là-haut à apprécier le panorama. Pour la descente, par prudence, on délaisse le passage par le glacier de Maniportet ne voyant pas les 1ères lignes de courbes, on reprend l'itinéraire classique jusqu'au refuge ou l'on recharge nos sacs.
Dernière descente en ski sur les lacets de la piste et dernier portage jusqu'aux véhicules. Pour la plupart d'entre-nous, c'était la dernière sortie de ski de la saison et on se (on vous) donne rendez-vous dans quelques mois !
Merci aux participants (Céline, Christian, Claudine, Colette, Dorine, Marianne, Pascal, Stéphanie) et merci aux gardiennes du refuge de la Glère pour leur agréable accueil.
