Carnet de route

Vallée de Pineta et Carnaval de Bielsa

Le 14/02/2024 par Colette Amaré

Si vous voulez tout savoir sur Bielsa …

Nous étions 11 intrépides réunis autour de Colette pour trois jours prometteurs en partance pour Bielsa.

Les promesses c’était l’Espagne à l’autre bout du tunnel. Bielsa et son carnaval ancestral avec des personnages mi-hommes mi-boucs lâchés à travers le village à la conquête de jeunes filles en robes blanches, mais pas que. Et bien sûr la neige, beaucoup de neige annoncée sur les sites météo (tous menteurs) pour combler le manque cruel d’or blanc cet hiver.

En ce début de vacances scolaires les prévisionnistes avaient tout faux, excepté pour le vent à écorner les bœufs. Pour assurer toute éventualité et ne décevoir personne Colette avait donné pour consigne d’amener les skis (on ne sait jamais), mais aussi les raquettes, crampons, piolet, le tout entassé dans le van de Bruno et Véro. Il fallait au moins cela !

Peu de neige au réveil samedi. Pas vraiment de quoi skier mais la balade vers le Comodoto était très agréable, surtout avec le vent dans le dos. Certains ont même fini au sommet à quatre pattes sous les rafales. Les autres ont mis le cap sur le carnaval avant de se retrouver dans l’excellent refuge de Pineta.

Dimanche, à l’abri du vent, après une longue approche en voiture on chaussait enfin les skis en direction du Punta de Liena, et sous l’imposant massif du Monte Perdido. De retour au village on passait un bon moment au carnaval, en spectateurs puis pris au jeu malgré le froid, dans les rues étroites et sur la place chauffée à blanc, où tout le monde tournait, avec ou sans costume. Les amateurs de photos se sont gavés !

Le dernier jour, pour éviter un portage fastidieux, on s’accordait sur une rando dans le cirque de Barrosa. Puis de finir dans le sympathique resto local sur la route du retour.

Merci encore à Colette qui a su animer ce séjour malgré le manque de neige et aussi à Pascal D, Bruno, Véro, Stephanie, Pascal J, Leigh, Joël, Fabrice et Philippe.

Louis et moi (les bleuzards de service) étions commis d’office pour rédiger ce pince-fesse très approximatif.

Michel et Louis