Carnet de route

de l'herbe en bonne condition
Le 29/01/2024 par Mateu Jose (Pépé)
La journée a debuté par un rendez-vous à 6h30 à Semeac pour le covoiturage. L'équipe était composée de François Lalanne, les frères Labouly (Guillaume et Arnaud) et Jose Mateu (Pepe). A 9h30 nous avons commencé la marche d'approche (avec un portage de 30 minutes au départ à travers les pistes de ski) depuis le Col d'Azet, qui a duré 1h40min jusqu'au pied de l'arête N du Pic d’Estos.
A ce stade, deux cordées se sont formées : 1 cordée en tête formée par François et Pepe en tête et l’autre formée par Guillaume et Arnaud à l'arrière.
La première heure de l'ascension par l’arête s'est déroulée sur un terrain mixte sans difficulté majeure. Au fur et à mesure que nous approchions du pied de la rampe finale, le terrain devenait de plus en plus technique et physique.
Les 200m derniers mètres avant le sommet sont constitués d'une rampe de neige et de glace mélangées (AD) sur laquelle nous progressons sans problème grâce notamment au bon travail de François et Guillaume en tête de chaque cordée sans oublier l'habileté d'Arnaud et Pepe.
Au bout de 3 heures, nous sommes arrivés au sommet du Pic d'Estos (2804 m, +1200m dénivelé) où nous avons dû reprendre des forces pour faire la traversée de descente le long de l'arête W et chercher la zone où nous pourrions commencer la descente à ski (oui, nous étions venus pour skier aussi ;) ).
Nous avons effectué la traversée descendante sans difficulté et avons désescaladé la brèche qui menait à l'endroit où nous allions chausser les skis pour entamer la descente.
Enfin, nous avons chaussé nos skis pour entamer la descente à travers une vallée spectaculaire, mais sans espoir que la neige soit dans des conditions optimales. Tout au long de la descente, il y avait un mélange de neige dure et de printemps qui nous a obligés à mettre tous nos efforts pour pouvoir descendre jusqu'au pied du cirque de Sarrouyes. A partir de là, nous avons progressé sur le fond plat de la vallée avec des passages herbeux pour éviter de déchausser les skis.
De retour à la station de ski, nous avons entamé la descente vers la voiture par des pistes très peu enneigées, obtenant notre doctorat en ski d'herbe (certains plus que d'autres ;) ) et clôturant ainsi une journée intense mais enrichissante.
L'équipe était tellement fatiguée que nous avons dû reporter la célébration autour d'un bon verre à une autre fois.
Merci aux encadrants (François et Guillaume) pour avoir mené l'activité en toute sécurité et à Arnaud et Pepe pour leur savoir-faire et tenacité.