Carnet de route

CAP DE GAUCH
Sortie : Cap de Gauch (2148 m) du 29/01/2023
Le 29/01/2023 par ALAIN HATTE
Plutôt qu’un cap à gauche, c’est un Cap de Gauch, moins connu mais pourtant bien plus intéressant, que je proposais comme sortie raquettes, ce dimanche 29 janvier.
Trois valeureux candidats m’avaient rejoint pour cette excursion dans le 31 : Batiste dont j’ai souvent pu apprécier l’aimable compagnie lors de mes randos, Philippe qui, local de l’étape, faisait cette balade chaque année, et David, grand trailer devant l’Eternel que le dénivelé n’effrayait pas !
Un départ à l’heure à 7 h 30 de Tarbes avec Batiste et David dans ma Rolls 4 x 4, suivi d’un arrêt à 8 h 15 à Saint-Gaudens pour prendre Philippe, nous permit de commencer à marcher depuis le Couéou, vers 9 h 15.
Très rapidement nous chaussions les raquettes et entamions l’ascension jusqu’à atteindre la crête ou trône l’accueillante cabane forestière de Piéjeau.
De là, le cheminement était assez simple en suivant, plus ou moins la crête, dans une succession de montées et descentes continues. Malgré un ciel laiteux, très nuageux, nous avons pu admirer un paysage féérique façonné par la neige, le vent et le froid, qui, tels d’habiles magiciens avaient transformé, pour notre plus grand émerveillement, des arbrisseaux en arbres à coton, des clôtures en filets de tennis, des piquets en étendards …
Vers 1850 m nous traversions enfin cette couche de nuages pour découvrir un soleil radieux, et parvenir finalement, après 4 h 40 d’une marche éprouvante, au sommet convoité, objectif de la journée, le Cap de Gauch, à 2148 m d’altitude.
Après une collation indispensable, nous attaquions la descente, entourés très vite d’un épais brouillard qui nous accompagna jusqu’à la cabane de Piéjeau, nous faisant progresser comme dans un jour blanc, dans lequel les contrastes sont nuls, faisant ainsi perdre le sens de la profondeur. Tout semblait alors enveloppé d'une lueur blanche uniforme ne permettant pas de discerner ni les ombres, ni l'horizon. La visibilité ne dépassant pas quelques dizaines de mètres contribuait encore à nous faire perdre le sens de l'orientation.
Grace à nos GPS nous arrivions néanmoins à bon port, 3 heures plus tard, quelque peu retardés par les crampes d’un participant qui n’avait pourtant pas abusé du Génépi au sommet, mais était certainement éprouvé par un total 7 h 40 de marche et 1500 m de dénivelé en raquettes !
A 17 h 15, nous quittions le Couéou, et après une halte rafraichissante à Aspet, nous regagnions nos pénates, fourbus mais heureux.
Je laisse à Batiste le mot de la fin : « c’est une rando dont on se souviendra ! »